Quand je fais ma Maité...

Une de mes plus grande fierté de cette année à l'étranger.
Bientôt, on va pouvoir me lâcher en Amazonie, avec une cuisine équipée et un supermarché, et je saurai survivre ! C'est pas fabuleux tant d'indépendance !!!

The joke of the year

Certains se souviendront de la poubelle de Glasgow fourrée aux parapluies, et bien, comme je n'ai pas peur des extrêmes, je viens de prouver que, dans le genre, on peut faire mieux...pire ?!
Ce que vous voyez ci-dessus est Monsieur MonParapluie. Son histoire est tragique et elle fait de moi un personnage comique...ou ridicule, au choix... Samedi matin, en rejoignant les cars de l'ISC pour le départ pour Stirling, nous fûmes victimes, Marion et moi, une fois de plus de God Wind. Il pleuvait, aussi (mais pas trop), mais je n'utilisais pas mon parapluie, en tant que vraie édimbourgeoise (ici, avec le vent, c'est rare qu'on puisse raisonnablement utiliser son parapluie), je le tenais juste par la poignée, et là...le drame...je ne vous fait pas un dessin, le fait est que je ne l'ai pas lâché.

Stirling...

Samedi dernier : visite de Sterling, la ville aux 7 champs de bataille, la ville de William Wallace (en tout cas de son monument et d'une de ses plus grandes batailles contre les anglais...). Euh, charmante ville, si si c'est sincère...Et j'aime beaucoup leur gallerie commerciale ! Dans une perspective plus culturelle, nous avons visité le Wallace monument situé en haut d'une colline, monument érigé à la gloire de William Wallace au milieu du 19ème siècle et qui abrite, entre autres, son épée...(tu vois Charles, je mets la photo !) Néanmoins, nous n'avons pu monter les 256 marches de cette grande tour comme les avait aimablement comptées auparavant Caroline, nous avons dû nous arrêter aux deux tiers de notre ascension pour la simple et raisonnable raison qu'il y avait un vent pas possible et que c'était par conséquent dangereux d'être tout en haut d'une tour quand déjà, quand on est en bas, on est poussé de quatre mètres par la simple volonté du vent ! Et puis, de toute façon, quand on montait les escaliers fouettées par le vent venant des quelques meurtrières, on sentait notre mort venir, on ne s'est donc pas faites prier pour redescendre... Mis à part qu'il faisait windy comme le montre de façon très expressive Sophie sur l'une des photos, il faisait aussi très froid, et il y avait quelques restes de neige ici et là...

Rosslyn Chapel

La rentrée des étudiants s'est faite tranquillement, en revanche, la rentrée des touristes n'est pas de tout repos !
Après l'église St Giles et la visite du Chocolate soup lundi, précédées des soldes (ça, ça a été vite fait, ils nous ont quasiment rien laissé dans les magasins ces méchants !), mercredi Rosslyn Chapel était au menu !
Connue désormais mondialement pour être le lieu où Audrey Tautou apprend qu'elle est la fille de Jésus Christ. Ouais je sais, dit comme ça, ça fait bizarre, mais c'est comme ça que je l'ai appris, et oui, je n'avais pas encore lu ni vu le 'Da vinci code', mais grâce à Caroline, je n'ai plus besoin de me donner cette peine ! Et puis comme ça, j'ai pu profiter pleinement de l'humour non voulu de cette drôle de phrase ! Sinon, avant le Da vinci code, cette chapelle était connu pour son petit bijou d'architecture intérieure, pour son style impossible à identifier et pour les nombreuses références païennes dont elle regorge.
On ajoute à cela que la luminosité de ce mercredi 10 janvier était magnifique, j'ai donc encore fait ma jap'. Mais ce dont les personnes présentes se rappelleront sans doute le plus, c'est que pour l'aller comme pour le retour, nous râtames sans le savoir à 2 min près le bus, si bien que nous dûmes attendre 1/2 heure pour l'aller et une heure pour le retour. Je tiens à préciser que certes la luminosité était très belle hier, mais cela n'a pas empêché la nuit de tomber à 16h comme d'hab', et fait non négligeable, qu'il faisait un froid de canard à tel point que certaines personnes ne sentaient plus leurs doigts de pieds (et pour une fois, c'était pas moi !)

Il était une fois Ilayna ...

Ilayna is a curious person who enslaved herself during the Christmas holidays to a giant and crazy project : cutting, glueing and adding gems to pictures from all the James Bond movies on little pieces of hand-cut wood (with an electric saw that she bought as well as a large numbers of other tools...our kitchen just looks like a worshop !). She spent all the holidays doing that surrounded by loads of paint, glosses, lamps, brushes, and hundreds of pictures and pieces of wood. Currently, when I'm writting this message, she is still in the kitchen painting the golden ones. Nobody knows when she will finish, and actually she doen't know as well...All we know is that she paints day and night to have 'this project done' as she said ! I think she is a very rare and interesting specimen, and I really love when she is in one of her crazy moment as now, for exemple ! I love you Ilayna, but don't kill yourself for James Bond !!!

The Return

Je n'ai pas vu passer les 3 semaines de Christmas break, et hop, me revoilà dans l'avion pour un come back et surtout pour des aventures 'transportales' qui ont duré des heures, thank you Ryanair !
Mes impressions = indéfinissables...donc, je ne les définis pas, pratique !

Christmas !

Bon, on a quand même le droit à un peu de vie privé dans ce monde du multimédia, de la haute technologie et de la communication rapide ! Sachez seulement que le sapin était somptueux (tout en blanc ou presque), que ma famille est adorable et que Maman cuisine très bien ! C'est l'essentiel, non ?? Ah, oui, et aussi : I love X-mas !!!

Le Louvre

Incontournable en tant qu'étudiante en histoire de l'art...Sophie vous le confirmera, elle aussi est allé voir de visu toutes les oeuvres que les profs ont épluché pendant le semestre. C'était très impressionnant de voir tous ces tableaux en vrai. Par contre, je suis déçue : dans le dédale qu'est le Louvre, j'ai pas trouvé où étaient les momies...et moi, je voulais voir aussi des momies !

Paris

Mais ça ne s'arrête pas là... Suite à cette nuit sans sommeil s'ensuit une nouvelle journée (ça va, là, personne n'est perdu ??!). Nous posons l'orteil sur le sol français, je laisse mes collègues édimbourgeoises à leur nouveau périple, et je m'en vais vers ma nouvelle mission : trouver Sarah ! (et accessoirement trouver de gentils jeunes hommes pour porter mes bagages dans les escaliers du métro...Vous serez heureux d'apprendre que j'ai rempli ces deux missions, je pense même que j'ai dû aller au delà du cadre de ma mission...je pense que les quelques galantes personnes qui ont insisté pour me porter ma valise sont rentrées chez elles avec un tour de rein...mais bon, chacun ses problèmes...!)
Retrouvailles 'sororelles' (j'sais pas si ça se dit ?!!) et hop (parce qu'on est pas fatigué...ce serait étonnant...) direction bd Haussman pour flâner et faire du shopping : vitrines excentriques et foules à n'en plus savoir qu'en faire !
Touriste et vie parisienne pour quelques jours... Bien agréable de retrouver sa petite soeur...

La nuit blanche

ou les 48 heures sans dormir.
Rappelons les faits : c'était le 15 décembre 2006, dernier jour à Edimbourg avant de rentrer chez nous pour Noël. A cette date de départ pourtant imminent, le bouclage des valises restait un problème de fond. (surtout quand on veut ramener toutes ses fringues pour trois semaines, sans laisser derrière soi les cadeaux écossais...ben ouais, ça se fait pas...Ben, c'est tout à fait le genre de problème existentiel que je collectionne ! mais ça me forme, je suis passer maître dans l'art de l'architecture d'intérieur de luggage, et ça, on aura beau dire, mais ça s'apprend !) Autre problème de fond : la cumulation d'heures de sommeil passées à la trappe (quand on est trop stressé, c'est simple, on dort pas, or les exams me stressent; et puis quand arrivent les vacances, ben ça se fête...) Donc, nous étions le 15 décembre, jour des adieux à Edimbourg (non définitifs, pas de panique !), avec un programme concotté par Caroline pour occuper cette journée (vous pouvez donc être sûr qu'il était long comme la manche ce programme...!!), des valises toujours pas bouclées (mais en très bonne voie quand même...après trois jours d'apprentissage...), la fête estudiantine de fin de semestre à Teviot et un avion à quelque chose comme 6H du matin (à comprendre : à 3h, tous les passagers doivent être à l'aéroport.) Je ne rentre pas dans les détails, vous comprenez le principal : on a pas dormi pendant..ooohh, on va dire très longtemps. Mais sinon, le National Museum of Scotland était très bien, surtout que nous étions arrivées juste au moment où leur oeuvre d'art diabolique du cycle humain (des horribles gargouilles) faisait sa danse sur fond d'orgue...très impressionant; 'les chaises' l'étaient moins : j'ai cru mourir au moins 456 879 fois et tout ça les yeux fermés ('manège' de tarés...); la soirée était bien même si je dormais debout, et l'attente à l'aéroport était très 'Qui veut gagner des millions?' animé par Sophie (avec des questions vicieuses du genre : 'Marilyn Monroe est morte en : 1960, 1961, 1962, 1963 ?' ou sur Musset, du genre 'Les enfants du siècle on été écrit en 1835, 1837, 1839, 1840 ?'...Rétrospectivement, je me demande comment ça se fait que Sophie soit revenue vivante...)
Quand à l'avion, ma foi, ça a été. Je crois que Caroline est partie pour se souvenir éternellement ou du moins pour me rappeler éternellement que je me suis endormie alors qu'elle me parlait, que le steward hurlait les consignes de sécurité et que l'avion n'avait pas encore décollé...autrement dit, ça faisait 2 min qu'on était dans l'avion...
J'ai du retard sur mon blog, mais je crois que 'ma bavardise' n'en a pas été affecté ! (on ne soupire pas dans les rangs, non mais !)