La nuit blanche

ou les 48 heures sans dormir.
Rappelons les faits : c'était le 15 décembre 2006, dernier jour à Edimbourg avant de rentrer chez nous pour Noël. A cette date de départ pourtant imminent, le bouclage des valises restait un problème de fond. (surtout quand on veut ramener toutes ses fringues pour trois semaines, sans laisser derrière soi les cadeaux écossais...ben ouais, ça se fait pas...Ben, c'est tout à fait le genre de problème existentiel que je collectionne ! mais ça me forme, je suis passer maître dans l'art de l'architecture d'intérieur de luggage, et ça, on aura beau dire, mais ça s'apprend !) Autre problème de fond : la cumulation d'heures de sommeil passées à la trappe (quand on est trop stressé, c'est simple, on dort pas, or les exams me stressent; et puis quand arrivent les vacances, ben ça se fête...) Donc, nous étions le 15 décembre, jour des adieux à Edimbourg (non définitifs, pas de panique !), avec un programme concotté par Caroline pour occuper cette journée (vous pouvez donc être sûr qu'il était long comme la manche ce programme...!!), des valises toujours pas bouclées (mais en très bonne voie quand même...après trois jours d'apprentissage...), la fête estudiantine de fin de semestre à Teviot et un avion à quelque chose comme 6H du matin (à comprendre : à 3h, tous les passagers doivent être à l'aéroport.) Je ne rentre pas dans les détails, vous comprenez le principal : on a pas dormi pendant..ooohh, on va dire très longtemps. Mais sinon, le National Museum of Scotland était très bien, surtout que nous étions arrivées juste au moment où leur oeuvre d'art diabolique du cycle humain (des horribles gargouilles) faisait sa danse sur fond d'orgue...très impressionant; 'les chaises' l'étaient moins : j'ai cru mourir au moins 456 879 fois et tout ça les yeux fermés ('manège' de tarés...); la soirée était bien même si je dormais debout, et l'attente à l'aéroport était très 'Qui veut gagner des millions?' animé par Sophie (avec des questions vicieuses du genre : 'Marilyn Monroe est morte en : 1960, 1961, 1962, 1963 ?' ou sur Musset, du genre 'Les enfants du siècle on été écrit en 1835, 1837, 1839, 1840 ?'...Rétrospectivement, je me demande comment ça se fait que Sophie soit revenue vivante...)
Quand à l'avion, ma foi, ça a été. Je crois que Caroline est partie pour se souvenir éternellement ou du moins pour me rappeler éternellement que je me suis endormie alors qu'elle me parlait, que le steward hurlait les consignes de sécurité et que l'avion n'avait pas encore décollé...autrement dit, ça faisait 2 min qu'on était dans l'avion...
J'ai du retard sur mon blog, mais je crois que 'ma bavardise' n'en a pas été affecté ! (on ne soupire pas dans les rangs, non mais !)